Handbook
Marie Quéau
14 x 23 cm
Piqûre à cheval
Impression offset numérique
100 exemplaires
Septembre 2018
"Le projet Handbook se présente comme une cartographie poétique de sites dédiés à la recherche. On y mesure, analyse et essaie de comprendre le fonctionnement des choses, de la nature et de notre corps. J’ai été attirée
par les gestes de bricolage, et par la démarche de maquétisation de la réalité opérée par le chercheur. Ainsi je dresse un portrait de certaines disciplines actuelles, ce qui préfigure notre futur. Au travers d’une narration non-linéaire permettant le passage du trivial au complexe, voire à l’absurde, il s’agit de raconter la vie. Dans un monde où l’on ne connaît plus les saisons, et où beaucoup ne s’intéressent plus à ce qu’il y a à l’intérieur des objets, ce qui
nous entoure semble détaché du monde de la connaissance et de sa fabrication. Le travail a ainsi comme point de départ l’envie de voir comment
est étudié et fabriqué ce qui nous environne." M. Q.
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12 euros
Épuisé
15 euros
Épuisé
I don't want to disappear completely
Bérangère Fromont
21 x 29,7 cm
54 pages
Offset numérique
100 exemplaires
Avril 2018
"Eté 2015. Je passe quelques jours dans un village en Lettonie. La forêt est partout, la population rare, les plantes invasives et venimeuses.
Je rencontre un groupe d’adolescents, présence fantomatique dans ce paysage rugueux et figé dans le passé. Je leur demande de faire des images avec moi. Nous restons ensemble quelques heures.
Aïva, une des jeunes filles de la bande me raconte spontanément des histoires sur le village, des histoires de fantômes et de maisons hantées.
"Je n’ai peur de rien, j’ai peur des fantômes" me dit-elle.
Dans cet environnement relativement inhospitalier, la vie paraît s'effacer lentement, sans disparaître complètement." Bérangère Fromont
8.
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14 euros
Le Feu
Pauline Hisbacq
21 x 29,7 cm
Élastique
40 pages
Offset numérique
100 exemplaires
Avril 2018
Le feu est une collection d’images récoltées sur internet. Ici mises en relation par affinités, chocs, ricochés, elles parcourent les questions du désir, des fantasmes, de l’érotisme, comme un flirt, là où souvent l’imaginaire se nourrit des images.
7.
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12 euros
Épuisé
Jeune
Collectif
17 x 26 cm
21 pages
Reliure Singer
Risographie
150 exemplaires
Novembre 2017
Fanzine réalisé à l’occasion de l’exposition "Jeune" à la galerie du Crous
à Paris pendant PhotoSaintGermain puis au CACN de Nîmes, sur une proposition de Rebekka Deubner et Pauline Hisbacq.
Avec des images de Joseph Charroy, Martine Dawson, Rebekka Deubner, Bérangère Fromont, Pauline Hisbacq, Melchior Tersen et Camille Vivier, autant de variations sur le thème de la jeunesse...
6.
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15 euros
Épuisé
Les Aqueuses
Rebekka Deubner
21 x 29,7 cm
60 pages
Reliure écolière
Offset numérique
100 exemplaires
Octobre 2017
Rebekka Deubner esquisse avec cette édition une approche très personnelle du mythe d’Amaterasu, déesse du soleil dont on raconte qu’après un conflit
elle s’est réfugiée dans une grotte, privant ainsi le monde de lumière. C’est
ce moment de latence nocturne, humide et grouillant, que les photographies décrivent en autant de fragments d’un vaste tableau immobile, jamais vu dans sa totalité. Le paysage du voyageur égaré, du plongeur de fonds marins perçu par flash et révélé par la lumière aveuglante de la lampe torche se dévoile
à nous par bribes expressionnistes, invitant le spectateur à partager ce voyage intérieur.
Les Aqueuses, humeurs liquides, noires ou brillantes, traversant nos corps.
Les Aqueuses, êtres imaginaires peuplant les rivières, les fleuves et les océans.
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10 euros
Épuisé
Tomorrow Never Knows
François Santerre
17 x 26 cm
Reliure chambre à air
Impression laser
100 exemplaires
Juin 2017
Tomorrow Never Knows est une plongée dans un monde nocturne fantasmé,
à la limite du fantastique, dans un paysage industriel où se glissent quelques compagnons de route, à l’image des spectres de notre imagination. La série
se construit comme un récit, un voyage hallucinatoire, à la fois émerveillé et effrayé.
Tomorrow Never Knows constitue le deuxième volet d’une trilogie sur le quartier en mutation du 13e arrondissement de Paris, la nuit.
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12 euros
Stationnaires
Oliver Clément
21 x 29,7 cm
Reliure attache métal
Impression laser
100 exemplaires
Décembre 2016
Ce travail consigne le retour d’Oliver Clément dans les territoires de son enfance dans l’Est de la France. Dans cet environnement post-industriel et dévitalisé apparaît une profonde tristesse dès lors que la lumière du jour se montre faible. Dans ces paysages, il semble régner un présent dilaté et continu, semblable à une onde stationnaire. Là où on pourrait lire une forme de désenchantement se niche pourtant un romantisme disciplinaire, atone, une distance atmosphérique entre le monde et les choses. Ces quelques images monochromes, équivalents d’une sismographie du quotidien, naissent de cette rencontre et s’inspirent de l’imagerie monotone des anciennes publications scientifiques, des mornes environnements de bureaux et de la nouvelle vague musicale.
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20 euros
Natalya
Pauline Hisbacq
19,5 x 25,5 cm
Dos carré collé cousu
Offset
200 exemplaires
Septembre 2016
Issues de retransmissions des JO de 1980, les images déploient un récit
autour du personnage de Natalya, sur fond de compétition sportive. Le langage des corps, la gravité des visages, l’ambiguïté des postures permet d’imaginer les drames adolescents de ces gymnastes. Les plans serrés, en hors-champ, conduisent au plus près d’une intimité souterraine. Le montage par chocs et séquences poursuit l’idée d’un récit à trous. La pixellisation affirme une mémoire défectueuse et nostalgique, nécessairement trouble et fictionnelle. Natalya est un travail photographique pur, alors même qu’il se développe ici dans un flux préexistant d’images d’archive.
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20 euros
Aisthesis
François Santerre
20,5 x 29,7 cm
Reliure suisse
Offset
200 exemplaires
Septembre 2016
L’ouvrage est composé de 24 photographies abstraites. Cette série a été réalisée durant des promenades nocturnes dans le XIIIe arrondissement
de Paris, quartier en pleine mutation, éclairé au néon et déserté la nuit.
A mi-chemin entre la photo de rue et l’art pictural, l’ambition est avant tout plastique : interroger les limites de la figuration, l’indicialité du médium pour,
au final, chercher à retranscrire des sensations (du grec αίσθησισ/Aisthesis).
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